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Libri di Angel Jeanne
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Step 3 - N° 1

Être conscient – Devenir vigilant (partie 2)

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Dans la leçon précédente je t’ai conseillé de respirer du prana 3 fois chaque jour, afin de t’aider mieux à prendre conscience au cours de ta journée. Probablement maintenant tu pourrais te rendre compte de l’avoir oublié, peut-être déjà dès le deuxième ou troisième jour que tu avais commencé de le faire. Garder la constance, comme je disais, n’est pas du tout simple, pourtant j’ai l’espoir que si tu poursuis la lecture de ces articles c’est probablement parce que tu es intéressé à prendre conscience, donc mon désir est de t’apprendre pas à pas comment y réussir. Être conscient signifie rester en garde de ce qui se passe dedans et autour de toi, et ne crois pas que ce soit si facile. Nous nous trouvons continument au milieu de situations qui sont influencées en chaîne, donc une est influencée pour ensuite en créer une autre, et ainsi de suite, et tu te trouves dans des situations qui bougent autour de toi et continuent de se créer l’une après l’autre pour te faire arriver de mal. La conscience, tout avec les techniques que je suis en train de t’enseigner, te permettra d’interrompre cette chaîne avant qu’elle arrive à la fin, ainsi de ne pas lui permettre d’en avoir une. Agir avant que les situations s’aggravent est bien mieux qu’attendre de voir combien ils s’aggravent, pour ensuite agir. En effet nous sommes habitués à attendre le pire moment, disant à nous-mêmes « Eh bien, espère que cette chose n’arrive pas, autrement je m’énerve ! », mais pendant ce temps nous restons bloqués à attendre que cette chose arrive, presque comme si nous voulions dire « j’avais raison », entretemps nous ne nous rendons pas compte que avoir raison en ce cas-là est une très mauvaise nouvelle. Être conscient nous permet de déclencher en nous une voix qui nous permettra d’avoir de réponses immédiates, qui nous poussera à agir même quand nous croyons que nous n’aurions jamais pu rien faire. C’est comme une voix qui dedans toi te dit : « Hey, qu’est-ce que tu fais, là ??? Tu ne vois pas que cette chose est en train de se passer ? Arrête-la immédiatement ! Pour l’arrêter tu dois faire comme ça ! » et à l’imprévu tu te retrouves à ouvrir les yeux et dire : « Mais comment ai-je pu y penser avant ? Comment pouvais-je rester planté là ? ».

Nous devrions “nous énerver” avant qu’il arrive cette solution désagréable : évidemment nous ne devons pas nous énerver pour de vrai, mais nous devons suivre cet instinct fort qui nous pousse à agir, un peu comme quand nous sommes énervés et ce sentiment nous pousse à avoir une force intérieure plus déterminée à accomplir des actions. Quand tu es en danger tu es bien plus motivé à faire ton travail ou tes actions aussi vite que possible et mieux de comment tu ferais quand tu es calme et détendu ; cela n’est pas bien, parce qu’il s’agit d’une habitude apathique qui ralentit notre évolution personnelle. Au contraire nous devrions avoir cette décision, ce punch, cette force mentale d’accomplir chaque action même dans les moments les plus calmes, afin d’être sûr d’avoir toujours une vie excellente. En termes simples, nous devrions agir avant que le dommage arrive, et non pas après ; nous devrions nous « énerver », ou mieux simuler à aller fort contre les obstacles, avant qu’ils deviennent vraiment trop durs pour nous. Le fait d’attendre va nous détruire, il nous fait arriver au pire, mais nous devons toujours réagir avant que ce soit trop tard. Voici ce que nous donne la prise de conscience : être réactifs immédiatement, sans besoin de perdre du temps et attendre que la situation s’aggrave ; nous devons agir immédiatement. Cela évidemment vaut dans tous les domaines, non seulement par rapport aux problèmes catastrophiques, mais aussi pour d’évènements banals qui pourtant, dans leur petit, nous font un peu souffrir ou préoccuper. Toute chose qui peut nous faire même légèrement du mal est en tout cas à prendre en considération, et il faut décider de l’éliminer de notre vie. Cela est la prise de conscience : comprendre ce qui nous fait du mal, pourquoi il est en train de le faire, pourquoi nous le lui permettons, pourquoi nous ne décidons pas de cesser immédiatement cette douleur et donc agir pour le faire cesser définitivement. La conscience nous porte à l’action, elle ne nous porte pas seulement à parler dans notre tête sans pourtant atteindre de nouveaux objectifs. La conscience nous donne la possibilité d’agir de façon juste, c’est-à-dire en accomplissant d’actions qui pour certain nous porteront à de bons résultats, et jamais à nous faire dire « qu’est-ce que diable j’ai fait ! ».

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Prendre conscience signifie être présent : tout le monde croit y réussir, parce que ce n’est pas facile de comprendre ce que c’est la prise de conscience; encore une fois, bien que je sois en train d’essayer de te l’expliquer, ne crois pas que c’est tout. Il faudra au moins quelques années d’entraînement pour que tu réussisses à devenir vraiment très conscient, pour le moment tu subis les émotions et les pensées : tu ne les décides pas, tu les subis. Être conscient te permet de savoir exactement comment il faut réagir à certaines situations. C’est inutile de le nier, dans nos journées se passent plein de situations qui nous enlèvent de l’énergie, on peut les définir comme de petits problèmes, qui pourtant tous ensemble nous font perdre notre positivité, ils nous rendent plus inactives, fatigués, déchargés. C’est parce que, en pratique, nous réagissons aux situations convaincus de savoir comment le faire, pourtant entre-temps nous subissons toutes les émotions, pensées et situations qui nous arrivent. Nous ne réagissons pas avec calme et détachement total, nous ne réagissons pas comme si nous étions au dehors du problème en nous rendant compte que tout ce qui nous entoure est faux : nous réagissons pensant que tout cela est vrai et que, même si c’était tout faux, en tout cas nous devrions subir les problèmes puisque ils nous appartiennent. Voilà le problème de la théorie : elle ne te portera jamais à changer ta vie.

La prise de conscience n’est pas facile, parce qu’on croit que c’est quelque chose de théorique, comme si le fait de lire un document pourrait te rendre conscient ; oui, c’est vrai qu’il t’aide à prendre conscience pendant que tu le lis, parce que tu te rends compte de n’être pas autant conscient que tu le croyais ; mais ce n’est pas tout, parce qu’il faut se sentir conscients toujours, et non pas seulement la seule fois où tu lis un texte qui te plaît. Il est terriblement difficile de devenir conscients pendant les moments difficiles, parce que ceux-ci te submergent et te font croire que ce soit juste que tu souffres, que tu dois souffrir parce que c’est ton devoir, presque en te faisant sentir coupable si tu n’éprouves pas de la souffrance comme quelqu’un ou quelque chose autour de toi veut t’imposer de faire. La pratique te permet de te poser les bonnes questions au bon moment. En fait ce ne sont pas les questions qui t’apportent des réponses, mais les bonnes questions, parce que si tu continues à poser les mauvaises questions, elles continueront à te confondre et à créer en toi de l’anxiété et désolation, désespoir et solitude ; la prise de consciente te permet de te poser des questions pendant que tu subis de la douleur et de te demander : « Cette personne qui est en train de me crier dessus, est-elle importante pour moi ? », et la même prise de conscience te permet de répondre correctement à ta question : « Non, c’est une personne que je ne connais pas, se prétend mon patron parce que je travaille pour lui, mais dans la réalité, au dehors de cette porte, il n’est personne pour moi, je ne tiens pas à lui, je ne l’estime pas, je ne l’aime pas, sa pensée envers moi ne signifie rien ! » ; donc, ta prise de conscience te permet de comprendre : « Et alors pourquoi tu te soucies de ce qu’il dit ? Maintenant il est en train de te dire que tu es un incapable/un bon à rien/inutile, pourquoi tu lui croies ? Pourquoi tu te soucies de ce qu’il dit, si tu ne te soucies pas de lui en tant que personne ? » et à ce point tu te rends compte qu’il a raison : pourquoi, si tu ne te soucies pas d’une personne, au moment où elle expose sa pensés, il devient à l’imprévu sacré pour toi ? Sans prise de conscience probablement tu aurais souffert beaucoup à cause de ses mots, exactement comme tu as toujours fait, parce que tu aurais certainement dit « que ça peut me faire ? il n’est personne pour moi ! » mais dedans toi tu aurais ressenti de la souffrance, tu aurais continué à penser à ces mots qui retentissent dans ta tête, et tu aurais presque cru à ses mots, en ressentant de la tristesse en toi, peut-être tu aurais aussi pleuré. Prendre conscience te permet de détacher ce qui n’est pas à toi, en te faisant comprendre que tu n’as pas raison de t’en emparer, ce n’est pas quelque chose de bon que tu devrais tenir dans ta vie. La conscience te permet de détacher les douleurs et amplifier les situations qui te créent ou qui pourraient te créer du plaisir, du bonheur, de la sérénité. Pense par exemple à ces moments où tu es entouré des amis ou de la personne que tu aimes : des moments que, quand tu y penses, te rendent heureux, parce qu’ils te remplissent la vie et te font dire : « j’aurais aimé que cela avait duré pour toujours… je voudrais qu’aujourd’hui était encore ce jour, ainsi de pouvoir m’amuser comme ça », le point est que ces jours probablement, tu n’en as pas profité au maximum.

Pense à ces moments où tu te rencontres avec un ami que tu ne vois pas souvent, une fois tous les 2-3 mois, et si quand vous êtes en train de parler il y a un moment de silence, tu prends ton téléphone portable pour regarder ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Cela le plus souvent est perdre conscience, parce que tu oublies le présent que tu es en train de vivre pour t’immerger dans une dimension isolée où en pratique il y a toi et le monde des réseaux sociaux, mais ton ami n’existe plus, comme s’il avait disparu de ton monde.

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C’est pire encore si cela arrive quand il est en train de te parler et pendant ce temps tu envoies des texto ou chattes avec le smartphone, complètement inconscient, convaincu même d’être en train de l’écouter seulement parce que tu te souviens des mots qu’il a dit, et pourtant tu es complètement concentré sur ton mobile. Entendre les mots qu’il dit n’est pas un talent, en effet tu peux écrire au mobile et au même temps écouter ce qu’il dit, mais en ce moment tu es complètement inconscient. Il faut reconnaître la différence entre voir et écouter ce qui nous entoure par rapport à être conscients de ce qui est vraiment en train de se passer autour de nous. Être conscient est un exercice bien difficile, c’est comme si tu devais rouvrir les yeux chaque fois que les paupières se ferment, et je te garantis que la conscience « s’endort » bien plus souvent de ce que tu imagines, en pratique nous sommes constamment endormis. Ce n’est pas facile de comprendre ce que cela signifie parce que tu ne l’as presque jamais fait, ou en tout cas tu n’es pas devenu conscient à de très hauts niveaux, pour cela tu ne peux pas l’imaginer ; mais prendre conscience signifie devenir quelque chose que tu n’aurais même jamais rêvé de devenir. Au fond, tu as une pensée concernant ton futur, ou mieux un niveau ou une vibration qui plus ou moins tu ne changeras pas, tu vois ton futur un peu plat, comme réaction aux actions que tu as fait jusqu’à présent : si tu as étudié selon une certaine orientation, tu travailleras dans ce domaine, si tu fais un métier tu vois ta vie entièrement dans ce métier, ou en tout cas quelque chose de très similaire ; tu ne vois pas toi-même dans un domaine complètement différent, parce que tu croies que tu ne serais pas à l’aise. Cela parce que tu ne sais pas contrôler les situations autour de toi, elles arrivent tout simplement, tu les subis et cela te peut rendre souffrant, c’est tout.

Tu commences à prendre conscience quand, grâce à la pratique, tu te rends compte d’être en train de subir, plutôt que de décider pour ta propre vie ; tu deviens conscient quand tu commences à mettre en pratique les faits, au lieu de les subir. C’est trop facile de croire que la conscience arrivera, petit à petit, en méditant. La méditation est une technique, mais la conscience est une autre, donc méditer avec conscience peut être une grande aide pour toi, mais si tu pratiques la conscience aussi pendant toute la journée, tu deviendras conscient avec certitude. Le fait est qu’il faut de la pratique, ce ne sera pas le temps qui s’écoule qui te portera à un plus haut niveau. Par exemple, souviens-toi de la première leçon sur la conscience que tu as lu : de cet article-là à celui-ci s’est écoulé un peu de temps ; est-ce que cela t’a fait évoluer sur la prise de conscience ? Non, parce que tu ne t’es pas entraîné, tu n’as pas pratiqué la conscience comme je t’avais conseillé. Tu n’as commis aucun péché, simplement tu n’as rien changé dans ta vie, alors que tu aurais pu le faire. Le changement arrive quand nous décidons de le faire arriver, autrement nous subissons le changement, ce qui généralement n’apporte rien de positif, mais le contraire. Si je continue de répéter que ce n’est pas facile, cela signifie que tu dois comprendre l’importance du fait que le low et ce qui t’entoure s’engagent sans arrêt à te tenir inconscient, en te faisant redescendre quand tu essayes de t’élever. Il y a plein de monde qui médite, mais la majorité sont inconscients, parce qu’ils croient qu’il suffit de méditer inconsciemment pour s’évoluer. Ce n’est pas vrai. L’évolution est l’ensemble des parties, ce n’est pas s’asseoir sur un divan et attendre une demie heure en écoutant un mix musical qui devrait te détendre. Et pourtant la majorité des « spirituels » font comme ça, et il est presque certain que toi aussi le fais. Ce n’est pas grave, tu dois seulement comprendre la raison pour laquelle tu veux monter en haut, parce que de cette façon ce sera bien plus facile de te donner force pour t’engager et y arriver.

Il pourrait paraître presque inconcevable la pensée de pouvoir décider pour notre propre vie, de pouvoir prendre le commandement de tout ce qui se passe autour de nous, parce que nous avons envie de penser que ce soit impossible et que, même s’il ne l’était pas, ce serait presque mauvais, parce que autrement ce serait trop facile. Ce n’est pas du tout une pensée de nous. Cela me fait penser à cette étrange théorie selon laquelle certains personnes bizarres croient qu’une bonne personne doit être avec une personne négative afin de l’équilibrer en étant patient malgré ses méchancetés et l’aimer, comme c’est une personne négative qui ne fait que blesser les autres, exactement parce que la première est une bonne personne et doit tout endurer sans se plaindre. Cela, à mon avis, n’est pas un raisonnement sain d’esprit.

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Je crois en fait qu’une bonne personne doit être avec une autre bonne personne, exactement parce qu’elle est bonne elle mérite le mieux, et non pas le pire. La personne négative est négative parce qu’elle continue à faire souffrir les autres personnes, et donc elle ne mérite pas que quelqu’un souffre et se sacrifie pour rendre sa vie meilleure pendant qu’il continue à ruiner celle des autres. Il ne s’agit pas d’avoir pitié envers cette personne négative, il s’agit d’être raisonnable envers cette bonne personne qui ne mérite guère une vie douloureuse. À ce point je suis convaincue que ce soit juste de penser que nous pouvons améliorer notre vie, et nous devons le faire, nous ne devons pas subir d’injustices et de souffrances parce que nous-mêmes décidions que tout doit rester comme ça.

Si nous ne pourrions pas le faire, si nous ne pourrions pas changer notre vie, alors nous devrions laisser tomber… mais si nous avons la possibilité de changer au moins quelque chose dans notre vie en mieux, faisons-le, parce que les évènements positifs nous rendent des personnes meilleures, parce qu’ils nous aident à être heureux, ils nous aident à être satisfaits, motivés, optimistes, et cela, comme un effet domino, déclenchera en nous une bonté qui nous permet d’être encore plus généreux et gentils avec les autres qu’avant, parce que nous aurions la sensation de devoir le faire. Alors nous devons accepter que les évènements positifs peuvent arriver à nous aussi, ils ne détourneront pas si nous les incorporons dans notre vie. Être conscients nous permet de ne pas être influencés par ceux qui veulent nous voir mourir de nos souffrances, et cela nous permettra de comprendre que la pensée « ce qui est trop facile n’est pas beau » ou encore « une vie sans problèmes est ennuyeuse », ce n’est pas quelque chose qui provient de nous, mais de quelque chose qui veut nous rendre malades. À travers les techniques et la prise de conscience, conjointes, nous pouvons modifier les évènements de notre vie et les rendre plus positifs, éliminant les problèmes qui nous font souffrir. Pouvoir vivre sa vie sereinement n’est pas ennuyeux, au contraire, avoir continument des raisons pour pleurer et nous soucier en pensant que ce serait mieux mourir, bien, ça c’est ennuyeux. Il est juste dans la vie de connaitre tous les sentiments et de souffrir parfois, mais cela est vraiment exagéré ; continuer une vie ou il existe plus de problèmes et de souffrances que de moments de paix et sérénité, cela est vraiment trop. Ce n’est pas une vie, c’est purement de la violence psychologique et physique que quelqu’un ou quelque chose continue à nous jeter dessus et que nous choisissons de subir sans réagir. Cela est de l’inconscience, et nous devons nous permettre de la reconnaitre, afin de nous sentir finalement en paix. Ce n’est pas juste de souffrir, pourquoi est-ce que tu continues à le permettre ? Pourquoi tu ne te permets pas finalement de te sentir en paix, vivant ta vie avec sérénité, avec plein de satisfactions, avec le bonheur de te réveiller le matin au lieu de te demander pourquoi tu devrais te lever même aujourd’hui pour voire une vie que tu n’aimes pas ?

Maintenant, pendant que tu es en train de lire, probablement tu es à ta maison, confortablement assis, peut-être dans un moment de silence, pour cela tu ne comprends pas ce qui signifie prendre conscience dans les moments difficiles. Essaye, au contraire, dans le moment précis où quelqu’un est en train de te reprocher, de te donner une mauvaise nouvelle, de te juger, te d’empêcher d’atteindre tes buts, à prendre conscience de l’instant et dire : « Me voilà, je suis présent exactement au moment où se passe que… », et non pas après, quand tu seras à la maison tout calme à repenser à cet instant ; sois conscient exactement au moment où cela se passe, parce que ce sera ainsi que tu pourras le changer. Alors, au moment précis où ce bizarre sentiment négatif est en train d’entrer en toi, arrête le temps, sens le précis instant, ralentis-le, regarde dans les yeux cette personne ou cette situation qui voudrait entrer négativement en toi et bloque-la à l’extérieur, ne permets pas à la douleur d’entrer. On pourrait te dire ou te faire n’importe quoi, mais la douleur ne doit pas entrer en toi. Tiens le contrôle mental, sois conscient au moment, à l’instant, millième de seconde après millième de seconde, n’abaisse pas ta conscience, fais attention à chacun de ses regards, à tout signal sur son visage, regarde-le dans les yeux et répète à toi-même : « Tu ne peux pas me faire du mal. JE suis conscient ».

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Il ne doit pas devenir un mantra, il doit tout simplement te rappeler d’être présent à cet instant précis, et ensuite, quand tu seras capable de le faire, tu élimineras les mots de ton esprit, parce que tu seras conscient sans mots, tu le seras dans l’intention, immédiatement, encore plus vite de comment tu pourrais prononcer les mots. Tu t’apercevras que ce sera son regard qui s’abaissera, tu remarqueras que ce sera lui qui se démotivera, qui se rendra compte de ne pas avoir du pouvoir sur toi. Toute personne ou situation se rendra compte de n’être plus en mesure de te soumettre, et tu pourras t’apercevoir que cette sensation agréable et pleine de force t’a permis de ne pas subir pour la énième fois. Voilà ce que c’est la prise de conscience : te permettre de changer la situation sur le moment présent, et non pas après qui sait combien de temps et si ça arrivera. Prendre ces enseignements comme de bonnes bases pour augmenter ton propre autocontrôle te portera à être sûr de toi, une personne qui sera capable d’agir quand il est nécessaire et s’arrêter à réfléchir quand la situation le demandera ; si tu prenais ces mots pour augmenter ton ego et ton désir de soumettre les autres, tu ne serais plus la victime, mais le problème des autres, qui les porterait à souffrir. Tu ne dois pas permettre d’être la souffrance des autres, mais au même temps tu ne dois pas souffrir à cause d’eux, en t’engageant afin qu’il ne se passe plus une occasion où tu devrais prendre une des deux choix. Vaut mieux prévenir que curer, et si tu lisais en profondeur ce simple enseignement qu’on transmet, et tu l’écoutais avec conscience, tu comprendrais que la bonne solution est agir quand le problème n’est pas encore réel, avant qu’il ne le devienne. Après tout, le problème n’existe pas jusqu’à ce qu’il n’a pas été créé physiquement, il n’est pas concret, et nous pouvons devenir conscients pour l’éliminer même avant qu’il existe.

Voilà la première raison pour devenir conscient, ensuite, avec l’expérience pratique, tu te rendras compte qu’il y aura beaucoup de raisons en plus qui te feront dire : « ah, si en ce moment-là j’avais été conscient… » et cela devra te stimuler à l’être, et non pas le contraire. Pratiquer de la conscience est difficile, être constant te paraîtra impossible, et pourtant c’est seulement une habitude à insérer dans sa propre routine, ensuite tu la feras avec plus de sérénité. Sois sur tes gardes dedans et dehors, sois conscient de ce qui te passe par la tête, prends le contrôle de tes pensées et ensuite, au même temps, sois présent dans chaque situation qui se passe, ne laisse pas ton corps sans ton esprit ; sois présent dans chaque lieu où se trouve ton corps physique, ne sois pas ailleurs. Suis-le, vois où il te porte, sens ce qu’il te fait ressentir, reconnais les voies que ton corps parcourt, sois présent avec lui avec ta conscience. Pour cela, pendant la journée, pour 3 fois chaque jour, répète-toi en tête « je suis présent » ou « je suis conscient ». Ensuite respire du prana, respire-le avec conscience, ne le fais pas comme une habitude, paresseux et apathique, sens le contrôle dans ton esprit et décide d’être alerte, les yeux bien ouverts pour observer tout ce qui se passe. Ne le rends pas un mantra, ne le rends pas une rengaine, comme s’il était une prière que tu répètes par cœur sans comprendre la signification de ce que tu dis. Utilise les mots qui sont mieux pour toi et donne-toi l’ordre de devenir conscient dès que tu prononces ces mots, réagis à ces mots comme si c’était la télécommande qui allume ta lucidité et te rend alerte. Ensuite tu apprendras à le faire sans mots. Suis ton corps avec ton esprit, sois présent en ce que tu fais et en toute chose que tu dis aux autres, ne parle pas sans savoir ce que tu dis, n’agis pas sans savoir ce que ton corps est en train de faire. Apprends à devenir plus conscient, ensuite, tu sauras le faire sans mots. Tu as seulement besoin de partir, ensuite tu voyageras comme une fusée. Donne-toi la possibilité d’être supérieur à ce que tu croyais être. Pour 3 fois chaque jour reconnais toi-même, rends-toi conscient de ce que tu es en train de faire à ce moment précis et respire du prana. Ensuite, essaye de tenir ta conscience active aussi longtemps que possible. Ne perd pas d’espoir si ce sera fatigant et difficile, ne t’inquiète pas, aye confiance en toi.

Fin de page 3 sur 3. Si tu as aimé cet article, commente ci-dessous en décrivant tes sensations pendant la lecture ou la pratique de la technique proposée. 

Ce document est la traduction de l’article originel https://www.accademiadicoscienzadimensionale.com/archives/xxxx du site Accademia di Coscienza Dimensionale.

728 commentaires
  • Lady Nelea - 23:48 17/10/16

    articolo molto interessante, e diciamo per la giornata di oggi perfetto. mi risulta molto facile rimanere cosciente quando tutto va bene, non tanto quando qualcosa và storto, quindi grazie mille del consiglio cercherò di restare più attenta la prossima volta, immagino che così sia anche più facile distaccare! grazie Angel perchè i tuoi consigli arrivano sempre nel momento giusto! lo fai con i doc ma anche nei libri, sei fantastica!