Être conscient – L’échelle vers la Conscience (partie 1)
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J’ai mis plusieurs années pour découvrir la vraie signification de ces mots: prendre conscience. Aujourd’hui tout le monde est convaincu d’être conscient ; on ne peut pas leur en vouloir, parce qu’on croit qu’être conscient signifie simplement croire d’être en train de décider librement pour soi, et tout le monde pense être capable de le faire. On est habitués à croire que « décider librement pour soi » signifie ne pas se laisser influencer verbalement par les autres ; ainsi certaines personnes se laissent influencer par les mots des autres, tandis que certaines d’autres prennent des décisions sans écouter les autres. Pour cela il est vraiment important de décider suivant notre idéal et non pas celui des autres. Mais est-ce que nous avons l’esprit clair ? Pour nous, évidemment, il est très clair, et pourtant tout au fond notre esprit est influencé énergétiquement par les décisions des autres, et cela nous porte à ne jamais décider en étant vraiment indépendants, parce qu’on est influencé par les énergies extérieures. Parfois on est influencé de façon positive, c’est-à-dire que ce qu’on obtient enfin est en tout cas positif, même si c’est des autres personnes qui nous ont influencés à prendre cette décision ; d’autres fois la pensée d’autrui s’implante dans notre tête et la manipule, en nous faisant penser ce que quelqu’un d’autre veut, et enfin nous fait prendre des décisions prises par des autres pour nous. Nous n’en nous apercevons pas parce que nous croyons que « extérieur » signifie ce qui se trouve au dehors de notre tête, et que « intérieur » est ce qu’il y a dedans. Nous devons nous rappeler que notre tête est simplement matérielle, et tant que telle on peut la traverser avec des pensées et de programmes énergétiques extérieures, parce qu’elle n’a pas une protection si solide. Notre pensée intérieure est celui de l’Âme, et sa façon de penser est trop évolué pour la définir « pensée », comme les pensées sont des mots pensés, des situations imaginés, et ceux-ci dérivent du cerveau, de la tête. Notre Moi Supérieur est bien plus interne, il est pratiquement la seule chose intérieure que nous avons, parce qu’en réalité notre corps aussi n’est pas vraiment nous, mais il est quelque chose d’extérieur que nous utilisons pour vivre dans cette dimension.
Être conscients est probablement la technique la plus compliquée entre toutes, parce que quand tu auras compris à des niveaux exceptionnels à devenir conscient, alors toutes les autres techniques seront faciles. Le premier pas est toujours le plus difficile, ensuite, quand tu es capable de marcher, ce sera facile d’apprendre à courir. Notre tête est continument influencée de l’extérieur, parce qu’elle n’est pas complètement protégée, ce n’est pas le gîte impénétrable que nous croyons, c’est comme une maison, accueillante si on veut, mais sans clés, donc elle pourrait apparaitre sûre en apparence à cause d’épaisses portes en bois, mais en tout cas elle est sans clés, ni cadenas, ni fermeture, donc ces portes ne sont pas si puissantes. La capacité des portes est celle de créer dans notre tête la pensée que, comme il y a une porte, elle est sûrement fermée, pour ça qu’il n’y a même pas besoin d’essayer de l’ouvrir, car ce serait une perte de temps, « elle est sûrement fermée ! ». Plein de gens s’arrêtent devant une porte croyant ne pas pouvoir l’ouvrir, sans même y essayer. C’est notre protection naturelle, une barrière illusoire qui nous fait croire qu’on ne peut pas traverser la tête de quelqu’un, que c’est un emplacement sécurisé, protégé comme un tank, parce que ses portes sont apparemment fermées. Malheureusement ou bien heureusement, selon les cas, non pas tout le monde ne pense de cette façon, parce qu’il y a ceux qui, voyant une porte fermée, se demandent si elle est vraiment fermée ou bien s’il faudrait s’en assurer, avant d’abandonner ; ainsi ces personnes essayeront d’ouvrir la porte, découvrant qu’en effet elle n’était pas fermée à clé, elle était entrouverte. Tout comme ces portes, notre tête n’est pas fermée à clé, on peut y entrer même plus souvent de ce qu’on croit.
Être conscients signifie mettre un agent de sécurité à contrôler nos portes continument. L’énorme problème qui nous hante, est que nous ne pouvons payer personne ou demander à quelqu’un de le faire à notre place, parce que nous sommes les seuls qui pouvons le faire, c’est un devoir qu’on ne peut laisser à personne d’autre.
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Nous ne pouvons pas déléguer ce devoir à personne, même si nous voulons le croire, aucun ange e aucun dieu ne peut faire ce travail à notre place, parce que c’est notre devoir, ce serait comme espérer que quelqu’un ouvre nos yeux le matin et nous rouvre les paupières à chaque fois que nous clignons des yeux, à chaque moment de notre vie, pour je ne sais pas quelle raison. Ce n’est pas possible, il est peut-être difficile, mais tu dois les ouvrir toi-même si tu veux vivre sereinement ta vie ; simplement parce que si tu ne le fais pas, rien ne changera, personne ne s’engagera pas à t’ouvrir les yeux à chaque moment de ta vie. Pour la même raison, si tu veux que ton âme vive sa vie, tu dois faire l’effort de tenir les yeux ouverts même quand ils voudraient se refermer, en restant bien en alerte sur ce qui se passe dans ta propre tête. Métaphoriquement, mais ce n’est pas très différent de la réalité, être conscient signifie tenir sous contrôle notre tête chaque seconde, exactement comme si nous étions en train de cligner des yeux et chaque fois nous devrions les rouvrir pour pouvoir voir ce qui se passe. Malheureusement tu n’ouvres pas tes yeux seulement une fois pour toute la journée, mais tu dois cligner des yeux d’innombrables fois pendant la journée, jusqu’à ce que tu te couches et les fermes définitivement jusqu’au matin suivant. Pendant ce temps, tu ne vois rien. Cela signifie que tu ne sais pas ce qui se passe autour de toi, et, ne pas le sachant, tu ne pourrais pas arrêter une chose négative au cas où elle arrivait. De la même façon, chaque fois que tu décides de fermer les yeux de ta conscience pour la faire dormir, toute chose pourrait se passer et elle ne réagira pas, parce qu’en ne pas la voyant, elle ne pourra pas connaitre le problème et même pas le résoudre. Car jusqu’aujourd’hui tu n’as pas entraîné ta conscience à rester éveillée, ouvrir ses yeux sera compliqué, mais les tenir ouverts sera la chose la plus difficile. Ce qui peut te faire sentir serein est le fait que, du moment où ta conscience sera bien éveillée et vigile, rien ne pourra plus t’arrêter, parce que tu verras tous les problèmes et tu pourras les résoudre même avant qu’ils entrent dans ta vie. Cette consolation, pourtant, ne doit pas passer pour une illusion, parce que jusqu’à ce que tu ne te décides à t’engager et ouvrir les yeux, tes problèmes continueront à être invisibles, et tu vivras dans ton joli conte de fées ou dans ton conte d’enfer, imaginatif dans les deux cas. Jusqu’à ce que tu n’ouvres les yeux et tu vois la vérité, tu continueras à l’imaginer, en restant très détaché d’elle. Pour te donner un aperçu de ce que signifie être conscients du moment, je peux te rappeler des situations qui ont eu lieu très peu de fois dans ta vie, où tu as pris conscience spontanément ; je parle de ces moments où tu as eu vraiment peur de quelque chose, ou tu craignais de mourir, et soudain tu as perçu chaque petit moment de ta vie qui s’écoulait. Évidemment ce n’était pas une vraie prise de conscience, car tu avais peur, qui est un sentiment anti-conscience. Toutefois c’est un bon exemple pour te faire souvenir de ces moments où tu ressentais le temps qui « s’écoulait très lentement, comme s’il était bloqué », parce que tu étais très attentif à ce qui se passait autour de toi. Cela me fait penser au moment où tu te trouves en haut des montagnes russes et la voiture ralentit un moment pour monter les mètres de hauteur, en te montrant ensuite la profondeur de la descente que tu vas affronter, et ta pensée est absente, tu ne penses absolument à rien, tu es totalement présent dans ce moment, dans l’émotion et la peur de la descente, que tu n’as aucune envie de te distraire dans les pensées ; tu es totalement concentré sur le moment présent, en train d’observer avec attention les plus petits détails et sensations. Cette-ci est une prise de conscience, mais nous devons atteindre le but d’être conscients continument, et non pas seulement aux moments difficiles ou effrayants.
Être conscients chaque seconde de sa propre journée est vraiment difficile, pourtant, on peut le faire, exactement comme on peut ouvrir les yeux à chaque fois qu’on les ferme. Parfois il est normal de céder à la lassitude et aller dormir, décidant d’être moins conscients, mais nous sommes toujours inconscients du matin au soir, et la nuit c’est encore pire. Nous n’avons pas d’excuse, pas d’alibi, aucune raison n’est assez bonne pour accepter d’être constamment inconscients comme nous sommes. La vraie prise de conscience n’est pas quelque chose qu’on fait une fois, pour ensuite s’abandonner de nouveau dans le sommeil de l’esprit, comme d’habitude. C’est comme un bâtiment sans ascenseur. L’étage que tu dois atteindre est le 20ème. Tu n’es pas entraîné, donc la première fois tu monteras quelques marches, tu n’atteindras même pas le premier étage, mais tu seras déjà fatigué. Ensuite tu devras t’en aller, donc tu devras redescendre de l’escalier et rentrer à la maison, ou bien tu pourrais te jeter au-dessous de l’escalier mou comme un poids mort, en rentrant chez toi plein de douleurs.
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Cela se passe quand tu décides de tomber dans l’inconscience tout d’un coup, à l’imprévu, sans préparation, au lieu de faire les pas pour redescendre dans l’inconscience, mais d’une façon plus légère, moins lourde, en fait en descendant les marches tu seras en train de bouger et tu seras moins inconscient qu’avant. Le jour d’après tu devras encore monter jusqu’au 20ème étage, mais tu devras recommencer du rez-de-chaussée, et non pas du premier étage où tu t’étais arrêté, parce que les escaliers ne bougent pas tous seuls, c’est toi qui doit les parcourir. Donc monte jusqu’au premier étage, tu es fatigué, mais si le jour d’avant tu as redescendu les marches tout calmement, tu es plus habitué au mouvement et donc plus enclin à monter, probablement, jusqu’au deuxième étage. Si au contraire le jour précédent tu t’es lancé comme un sac en bas des escaliers, tombant lourd dans l’inconscience hors contrôle, alors tu seras bien plus fatigué et tu pourrais t’arrêter à moitié du deuxième étage. Ensuite tu devras redescendre encore et rentrer chez toi. Le troisième jour tu devras recommencer à nouveau, mais tu seras désormais en train d’y prendre confiance, donc tu prendras l’élan, sauteras les marches deux à deux, ainsi tu arriveras bien plus vite au deuxième étage, au troisième, en t’arrêtant au quatrième à cause de la fatigue. En tout cas, tu seras monté bien plus haut par rapport aux jours précédents. Un autre jour s’écoule, et maintenant tu peux décider : arrêter de monter l’escalier parce qu’aujourd’hui tu veux te reposer, perdant l’habitude et donc rentrant au niveau paresseux des jours précédents, ou bien faire un effort mental et décider d’aller de nouveau dans ce bâtiment avec la forte décision d’arriver plus en haut que possible. En y allant, tu te rends compte que tu pourrais sauter encore plus de marches à chaque fois, même 4, parce que tes jambes sont assez longues, et donc en sautant 4 marches à chaque fois tu atteindras le sixième étage avant de ce que tu t’y attendais. Arrivé au sixième étage, fatigué mais fier de toi parce que tu as réussi, malgré qu’avant tu n’en avais même pas envie, tu te rendras compte qu’il y a un ascenseur secret qui du sixième pourrait te mener vers les étages supérieurs. Tu ne t’y serais jamais attendu, parce que personne, sauf ceux qui montent au sixième étage chaque jour, ne connaissait l’existence de cet ascenseur.
Voilà ce que c’est la conscience, une lutte continue, une guerre contre l’apathie. Elle est très forte parce que nous sommes paresseux. Si tu essayais de monter plus de combien tu crois être capable, tu découvrirais des secrets que personne, excepté pour les rares qui vivent chaque jour dans cette vibration, ne connait pas. Tout le monde parlera du sixième sens comme s’ils le connaissaient parfaitement, comme s’ils y habitaient, et pourtant tous vivent au premier et au deuxième étage de cet immeuble, ils n’ont même jamais essayé de monter au sixième. Donc, bien qu’eux tous pourraient jurer qu’il n’existe pas d’ascenseur, tu ne pourras pas le savoir, jusqu’à ce que tu monteras au sixième. Évidemment tout cela est une métaphore pour pouvoir apprendre le concept d’Évolution. Chaque jour nous nous laissons arrêter immédiatement par la limite que nous nous sommes imposés : je ne peux pas marcher plus de 3km par jour ; je ne peux pas courir plus de 30 minutes ; je ne peux pas monter plus de deux marches ; aussitôt que nous nous sentons un peu fatigués, nous nous arrêtons comme si le pas suivant pourrait nous mener vers une mort certaine, bien que, au contraire, il ne se passerait rien de pareil, mais nous entraînerions un muscle que jusqu’à maintenant nous n’avions jamais entraîné. Ce sont des blocages que nous avons décidé d’accepter dans notre vie continument, nous n’avons ni le courage, ni la force mentale de surmonter ce tout petit obstacle. Si nous décidons de nous arrêter à 3km, voilà que nous ne bougeons plus un pas, nous ne déciderions jamais de parcourir 4km, pensant que, pour on ne sait pas quelle motivation fautive, ils pourraient devenir de 4 à 10km, et nous ne voulons vraiment pas parcourir 10km chaque jour. Voilà ce que nous inventons dans notre tête pour ne pas comprendre que si nous nous poussons un petit peu plus au-delà du programme et de l’habitude, nous n’aurons aucun problème. Si nous n’aimons pas parcourir 4km, alors le jour suivant nous pourrions retourner aux 3km d’avant, personne ne nous obligera à tenir les 4km parce que nous les avons essayés seulement une fois par curiosité ; donc, pourquoi ne pas y essayer ? Pourquoi ne pas désirer de connaître cette sensation ? Pourquoi s’arrêter au deuxième étage, si on peut gagner le troisième ?
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Ne pense pas au dixième, concentre-toi sur le troisième. Ce sera plus facile à affronter, parce qu’il n’y a aucune certitude qu’après le troisième tu seras obligé de monter au quatrième étage, tu pourrais tranquillement décider de t’arrêter au deuxième, mais au moins tu auras connu ce qui est caché au troisième étage. Découvre-le avec tes propres yeux. L’exemple des marches n’est pas un cas. Quand tu prends conscience avec ton esprit, duquel tu étais complètement détaché jusqu’à récemment, malgré tu croyais être totalement consciente de lui, tu découvriras à chaque fois que ce sera beaucoup plus simple d’atteindre à nouveaux les mêmes étapes que tu avais laissé les fois précédentes. Comme tu peux remarquer depuis que tu pratiques la méditation, les premières fois il était très difficile de connaitre où se trouvent les chakras ; aujourd’hui, même si peut-être que tu ne les sens pas encore très bien, en tout cas tu sais où ils se trouvent. C’est un pas très important, parce que tu as pris plus de conscience qu’auparavant avec ton corps, qui au fond était presque inconnu dans ce domaine. Ainsi, si avant tu devais t’asseoir, placer tes doigts sur un point, ensuite tu déplaçais les doigts à cause de l’insécurité qui te faisait te demander qui c’était vraiment la bonne place ou bien si tu devais les placer plus en haut ou plus en bas, aujourd’hui au contraire tu poses tes doigts bien plus tranquillement, parce que tu connais la bonne place. Cela te rendra la méditation bien plus vite, comme tu ne devras plus perdre du temps à rechercher l’endroit exact du chakra. C’est ça que je veux dire par « monter l’escalier à toute vitesse », parce que à force de pratiquer la méditation, comme n’importe quelle autre technique, tu arriveras à pouvoir la pratiquer toujours mieux, ainsi faisant tu accéléreras le processus en obtenant le niveau en peu de minutes, bien qu’avant tu l’obtenais au moins dans une demie heure. Cela pourtant ne doit pas te faire oublier l’importance de la préparation, parce que si tu décidais de sauter des étapes importantes de la méditation à cause de la presse d’arriver au sommet, tu finirais par jamais y arriver et rester toujours bloqué au même niveau ; en effet, si tu par exemple décidais de monter l’escalier les yeux fermés, tôt ou tard, en continuant à sauter d’une marche à l’autre, tu trébucheras et te blesseras, en te retrouvant à ne plus pouvoir monter en haut pendant au moins quelques jours, perdant donc l’habitude et retournant au point de départ. La blessure aussi est une métaphore, pour indiquer que, si tu veux atteindre les niveaux hauts en sautant les passages fondamentaux, comme la relaxation (métaphoriquement, regarder les marches devant toi au lieu de marcher eu aveugle), et la préparation avant chaque technique, tu finiras par ne pas savoir la faire comme il faut et alors, tôt ou tard, tu la lâcheras croyant qu’elle ne marche pas, tandis que c’est toi qui te trompes en t’approchant à la technique. Si tu veux atteindre un état méditatif bien plus haut, tu dois te dédier à la préparation, qui est un passage fondamental.
Ainsi, aussi pour prendre conscience il y a de passages fondamentaux qu’il ne faut pas sauter, autrement, simplement on n’atteindra jamais le niveau le plus haut. Il ne sert pas à grand-chose de s’énerver, tu peux même haïr les marches, mais elles ne bougeront pas pour toi. Ainsi, pour devenir conscients, il faut faire certains entraînements, sans lesquels on ne peut pas monter plus en haut et améliorer sa propre prise de conscience. Le premier point fondamental est de comprendre ce qu’on veut vraiment obtenir. Il est inutile que je te dise que prendre conscience signifie réellement devenir conscient, étant donné que, comme tu n’as jamais pratiqué de la conscience sur rien, tu ne sais même pas d’où commencer. Pour cela nous devons partir par étapes, tu ne peux pas atteindre le dixième étage si tu ne sais même pas surmonter le premier, c’est évident. Le but de la prise de conscience est de te permettre de reconnaître tout petit moment où quelqu’un ou quelque chose est en train de t’influencer, comment il le fait et comment tu peux l’esquiver et éviter qu’il soumette ta vie. Si tu comprends vraiment que ta routine est complètement influencée à chaque moment par des pensées d’autrui, alors tu te rendras compte que tu veux t’en débarrasser, parce que tu le ressentiras comme une nécessité. Si tu ne comprends pas d’être dans une cage, évidemment tu ne te demandes même pas de trouver la clé pour pouvoir t’en sortir. La théorie veut te montrer les motivations pour lesquelles tu devrais décider de sortir, mais si tu n’ouvres pas les yeux et ne regardes pas aux barreaux de cette cage, tu ne ressentiras jamais cette force dans toi qui te poussera à lutter pour ta liberté. Donc ne t’y attend pas que quelqu’un d’autre doive le faire pour toi.
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Le premier travail que tu pourrais faire en toi, est de te demander d’où proviennent ces sensations que tu ressens à l’imprévu. Pourquoi, soudain, tu te sens fatigué si seulement il y a quelques minutes tu ne te sentais pas du tout comme ça ? La fatigue due au travail arrive pendant que les heures passent, et non pas d’un moment à l’autre. Pourquoi c’est arrivé ainsi, à l’imprévu ? Depuis quand tu te sens comme ça ? Réponds à ces questions, quand tu te sentiras fatigué. Pourquoi tu te sens effrayé et soumis quand quelqu’un te parle nerveusement ? Peu importent les mots qu’il t’a dites, il n’avait pas de couteau dans ses mains, donc, qu’est-ce qui t’a fait peur exactement ? Pourquoi est-ce qu’il t’a tellement fait peur ? Qu’est ce qui s’est passé exactement pour créer en toi cette angoisse ? Apprends à raisonner, parce que penser inconsciemment et raisonner par sa propre décision, ce sont deux choses bien différentes.
Alors, pose-toi de questions auxquelles tu dois répondre à travers une réflexion intense, aussi grâce aux informations que tu apprends sur ces documents ; ne te réponds pas comme tu as toujours fait, cela n’aurait aucun sens. Cherche à t’efforcer un peu plus, de faire cette marche que tu n’as jamais faite, en montant à un niveau supérieur, pour comprendre qu’est-ce que c’est passé vraiment en ce moment-là. Je ne te demande pas de te forcer à raisonner d’une façon anormale, je te demande seulement d’essayer à ne pas donner les réponses inconscientes que tu aurais données hier ; aujourd’hui tu dois monter une marche plus en haut avant de regarder au problème : tu remarqueras qu’il est plus externe de ce qu’il parait. Cet exercice te servira pour apprendre à raisonner un peu plus, à être plus actif et donc à réagir aux situations, au lieu d’être soumis par n’importe quoi et subir de réponses que tu sais ne pas être les tiennes, mais les réponses formulées par la paresse qui veut t’empêcher de rechercher de vraies solutions. Évidemment cet exercice de se poser de questions n’est pas totalement « prendre conscience » : pour arriver à cette technique il faut encore du temps et de l’entraînement. Mais sans questions, et donc sans réponses, tu n’atteindrais pas la conscience, mais tu resteras inconscient en subissant pour toute ta vie de réponses incomplètes. Donc c’est une étape fondamentale. Demande-toi pourquoi, soudain, tu commences à penser à quelqu’un et à t’énerver mentalement avec lui pour de situations passées, bien que maintenant, en ce moment précis, il ne t’a fait rien de mal. Pourquoi devrais-tu le faire ? Quelle est la bonne raison ? Tu es sûr que tu es conscient? Ou bien tu es en train de subir quelque bizarre influence qui veut tomber sur lui à travers toi?
La deuxième étape, incroyablement importante pour prendre conscience en ce moment, est de respirer consciemment du prana. Eh bien oui. Si tu maintenant, exactement maintenant, décides de prendre une inspiration de prana, tu es en train de faire une chose inattendue, parce que tu es en train de décider de respirer du prana aussi au dehors de la méditation, donc, tu décides de prendre conscience aussi maintenant. Certes, cela ne te rendra pas conscient au plus haut niveau, mais ce sera un excellent premier pas duquel commencer.
Respire du prana.
Dès maintenant, engage-toi à respirer du prana, au moins 3 fois pendant le jour au dehors de la méditation. Décide de respirer du prana quand tu travailles, quand tu fais les courses, quand tu fais les travaux ménagers. Cela t’aidera à décider d’être spirituel même quand tu seras totalement perdu dans l’inconscience du low qui veut t’encager. Décide de contraster ces sables mouvantes qui t’aspirent sous terre, prends une grande inspiration et, en toi, rends-toi compte que tu es en train de décider, même seulement pour un instant, de devenir spirituel aussi quand tu fais des actions qui devraient théoriquement te soumettre au low. Si tu te demandes si cela suffira pour te rendre une personne consciente, certainement non, il ne suffit pas de respirer du prana 3 fois par jour pour ensuite l’oublier encore ; pourtant c’est un bon début, ne pense pas à ce qui viendra après, n’espère pas de pouvoir courir pour des heures chaque jour soudain, comme ça, sans préparation, et ne crains même pas que tu devras le faire, ce ne sera pas le point. Pour 3 fois chaque, décide de prendre une inspiration, seulement une inspiration de prana. Ce n’est pas impossible et non plus inutile.
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Prends 3 moments de la journée, séparés entre eux, où tu es en train de faire des actions les plus normales, et efforce-toi de te rappeler de respirer du prana : ce sera très difficile, le low sera comme des sables mouvants qui t’en feront complètement oublier. Ce sera exactement cela le défi : respirer du prana est simple, te rappeler de le faire est la chose la plus difficiles de toutes. Fais-le quand tu es énervé, fais-le quand tu es triste, fais-le quand tu es en train de mettre tes chaussures pour sortir, fais le quand tu es en train de plier des t-shirts, quand tu es en train de taper sur le clavier de ton ordinateur, quand tu entres dans la porte du supermarché. À tout moment, je t’assure que ce sera très difficile, et ce sera cela qui te fera rendre compte d’être inconscient, parce que te rappeler d’une phrase très banale comme « respire du prana » te paraîtra la chose la plus compliquée au monde. Si quand tu sors tu penses que tu dois acheter du lait, quand tu seras au magasin probablement tu te rappelleras de devoir l’acheter ; mais si pour 10 fois quand tu sors tu penseras que tu devras respirer du prana quand tu seras au magasin, et pour 10 fois tu l’oublieras, n’est-ce pas étrange ? Cela te fera comprendre combien tu es inconscient, parce que même quand tu penseras de t’en être rappelé, ton égo dira « wow, je m’en suis rappelé ! je ne suis pas inconscient ! », juste après tu ne le pratiqueras pas, donc tu te souviendras de devoir le faire mais dans la réalité tu ne le feras pas. Penser à respirer du prana n’est pas très utile di on ne décide pas de le faire pour de vrai. Donc, il y aura tant de fois où, même si tu te rappelleras de devoir le faire, tu ne le feras pas, on ne sait pas pourquoi, au fond il faut une seule et unique respiration consciente, et pourtant quelque chose en toi refusera de faire cette respiration consciente qui dure une seconde. Pourquoi ? pour quelle raison ? Qui est-ce qui t’empêche de prendre conscience ? Ne sous-estime pas cette technique, elle te fera remarquer combien tu es inconscient et, en ce cas-ci, t’humilier et te faire découvrir de ne pouvoir pas te rappeler même pas un passage si simple et rapide à faire, te fera comprendre mieux l’importance de la respiration consciente. Alors, ce sera le début pour comprendre combien tu es inconscient. En effet, la méthode pour prendre conscience est exactement de te faire apercevoir de combien tu es inconscient, ainsi, plus tu le découvriras, plus tu accepteras de l’être, plus tu deviendras conscient. Comme on sait depuis toujours, ceux qui croient tout savoir et se vantent devant les autres de leur énorme savoir, ne savent même pas un petit morceau de tout ce qui les entoure. Quand quelqu’un sait vraiment, alors il se rend compte de combien il est ignorant, et il en a honte dans soi, parce qu’il sait que peu de temps avant il était convaincu de connaitre beaucoup de vérité, si non la vérité entière.
Ce sont seulement 3 secondes de ta journée, n’aie pas peur de ne pas réussir. Cet exercice sera très utile surtout quand tu te sentiras fatigué, énervé et triste. En ces moments, en effet, tu n’auras aucune envie de respirer du prana, au contraire, tu haïras peut-être aussi l’idée de le faire. Haïr une idée n’est pas normal, il n’y a pas de sens. Qui est-ce qui te pousse à le faire ? Bien que ça puisse paraitre difficile, inspire consciemment et, si tu en auras besoin, inspire deux fois ou plus. Tu seras étonné de te rendre compte que seulement en respirant du prana tu ne seras pas autant énervé qu’auparavant. Une bonne motivation pour ne pas te sentir si triste paraitra dans ta tête. C’est un début de prise de conscience, ce moment où, bien que le corps refuse et haït de toutes ses forces l’idée de respirer, tu le fais quand-même, et soudain tu te sens bien. Ne lis pas ces mots pour ensuite les éliminer de tes souvenirs, pratique-les vraiment, dès maintenant, pratique-les tous les jours, seulement ainsi tu pourras découvrir que c’est vrai, autrement tu n’obtiendras jamais de résultats, tu resteras bloqué, toujours dans la même situation où tu es qu’aujourd’hui. Se plaindre pour l’oisiveté qui t’empêche de le faire ne changera pas ta position : si tu n’ouvres pas les yeux par toi-même, personne ne verra pas te les ouvrir, personne ne sera désolé pour toi à tel point de se sacrifier, tu resteras aveugle jusqu’à ce que tu ne te décides à faire un effort pour toi-même.
Fin de page 6 sur 6. Si tu as aimé cet article, commente ci-dessous en décrivant tes sensations pendant la lecture ou la pratique de la technique proposée.
Ce document est la traduction de l’article originel https://www.accademiadicoscienzadimensionale.com/archives/20262 du site Accademia di Coscienza Dimensionale.